Massive bollocks!

 

Palace fait rêver. Ceux qui achètent, ceux qui vendent, ceux qui skatent. Les Anglais ont réussi le tour de force d’imposer une marque de skate, 80’s dans l’image, house pour la musique et images VHS. Sans oublier un modèle économique à faire pâlir les jeanners du Sentier. Succès total. Et depuis quelques mois, le skateur français le plus en vue aujourd’hui, Lucas Puig, fait partie de l’équipe.

Palasonic, leur dernière production vidéo, est un concentré de mauvais goût, de skate de rues, de graphisme baveux et de rythmes du terroir. La Perfide Albion impose son image, son Union Jack et joue des clichés pour pouvoir dévorer une plus grosse part du gâteau. 

À travers Palace, on remarque les changements et mutation du skate. L’équipe est la force de la marque, ce n’est plus l’individu et un nom qui priment. Le second fait notable, c’est le skate de rue local. Pendant 20 ans les marques et les médias sont allées visiter des contrées lointaines et exotiques. Sauvages, vierges de tous grinds. Aujourd’hui, c’est ce qu’il se passe à l’autre bout de la ville qu’il faut aller skater, rendre l’inskatable skatable, et passer un moment sur un bout de trottoir. Une redécouverte de ce qui se passe en bas de chez nous. Le skate devient Situ, ce confronte au réel, à l’expérience immédiate, la psychogéographie serait-elle devenue la nouvelle norme ?

 

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Il y a quelques années, j’ai été dépêché pour suivre des équipes de skateurs, diverses, en Normandie pour un événement. Palace c’est des potes, une putain de synergie, de la motivation constante, de la compétition saine, et un entrain permanent. Pas de place pour la morosité. Le tout avec en fond sonore Gucci et Waka Flocka. Un bon moment.