[HAUT] SOMMET

montagne sacrée

 

L’équation est assez simple : Clément Bonnet + Sébastien Rosat + CS15 + Pro One + System 100 + MS10 + Juno 60 + Hohner String Melody + DX7 + Drumtracks + TR606 + TR707 + TR808 = SOMMET.

Une musique froide, glaciale, un long périple avec de la poudreuse jusqu’aux genoux, c’est ce que l’on ressent lorsque l’on écoute ces premières chansons de Sommet, parues en cassette (K7), sur l’excellent label défricheur Desire. Des boucles de synthétiseurs vintages trouvés sur Le Bon Coin, entêtées et entêtantes, répétitives, idéales pour un long film de John Carpenter. Un film d’aventure avec des héros barbus qui ne s’entendent pas bien, aux ego surdimensionnés, aux cartouchières longues comme des boas constrictors.

Ils sont complémentaires, obligés de faire route ensemble. Dans quel but ? Dans quel ère ? Personne ne pourra vraiment répondre à cette question. On suit leur ascension du camp de base au zénith. La fatigue, l’angoisse, la difficulté se font ressentir. La pénibilité est extrême, mais il semblerait que le jeu en vaille la chandelle. Que trouvera-t-on là-haut ? La question reste en suspend.

La musique de Sommet, c’est d’abord la simplicité des couches qui se superposent pour des sonorités désincarnées. Des ritournelles tristes, qui montent et qui descendent. Clément et Sébastien leur donnent rythmes, emphases et harmonies. On se souvient de Kraftwerk, Air, Jarre et autres virtuoses du clavier grandiloquent, Sommet propose une interprétation, ajoute une fine couche de glace, donne sa version des faits.

Un Album à télécharger gratuitement, à écouter en boucle ; un groupe que vous pourrez entendre et voir en première partie de Zombie Zombie à la Boule Noire, le 27 octobre.



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